Paroles des maitres

Chandra swami

Je ne suis pas du monde mais le monde est dans ma conscience.

Méditez sur la conscience par laquelle vous faites l'expérience du monde. Trouvez comment cette conscience d'être est apparue. Quelle en était la cause ? A partir de quoi cette conscience s'est-elle développée ? Essayez de le trouver et remontez jusqu'à la source.

Trouver l'origine de la sensation d'existence est la libération.

Le corps physique est là, résultat de ce qui a causé la présence de la connaissance "je suis".

Le corps, le mental et la conscience individuelle sont apparue en dépit du fait que personne ne l'ait demandé.

Tout déplacement, changement, est une perception du mental en mouvement. Lorsque le mental s'arrête, tout s'arrête. Le temps n'existe plus et vous êtes dans l'intemporel. C'est parce que votre mental est en mouvement que vous avez l'impression que tout est en mouvement.

Lorsque vous rêvez, vous êtes dans un état subconscient. Lorsque vous êtes dans le sommeil profond, vous êtes dans un état inconscient. Chacun a des rêves différents mais le sommeil profond est le même pour tous. Le subconscient est individuel, l'inconscient est universel. Il existe un état où il n'y a plus de distinction entre les deux. Le subconscient est bien plus puissant que le conscient, et peut-être amené au niveau conscient. Quand vous méditez, le subconscient commence à remonter à la surface et tend à se révéler.

Les samskaras ne sont pas suspendus en l'air; ils ont pour support le subconscient qui est une force bien plus puissante que le conscient.

Il n'y a pas de plaisir dans les objets du monde. Le plaisir vient de la concentration que procure un instant ces objets.

La concentration passe par des hauts et des bas, c'est inévitable. La sadhana est un travail de longue haleine. Il ne faut pas se laisser décourager par ces vicissitudes. Le subconscient passe par un processus de nettoyage qui est très lent

Vous n'êtes pas dans votre corps, mais c'est votre corps qui est en vous.

L'esprit est insaisissable. Tel le vent, il est fort, puissant, mais il s'échappe lorsqu'on veut l'enfermer dans sa main. Dès lors, il ne peut être troublé. En aucun cas !